Une potentielle relance économique passe par le financement de l’innovation. Les économistes s’accordent à dire que la crise demande de se tourner le plus tôt possible vers l’innovation pour enrayer la situation actuelle. C’est d’autant plus vrai que les établissements financiers et les investisseurs sont ultra-prudents.
Le mot crise est souvent synonyme de restructuration, de changement. Ainsi, faut-il accélérer l’émergence des futurs leviers de l’économie, à savoir les entreprises innovantes ? Ces nouveaux acteurs productifs pourraient, une fois aidés, tirer vers le haut de nombreux secteurs en surcapacité, tels que le secteur financier et le secteur automobile. L’innovation a un rôle moteur à jouer dans la dynamique économique. Evidemment, les milieux académiques seront, de leur côté, favorables à de meilleures ressources, néanmoins, ils n’ont pas complètement tort. En effet, l’innovation demande avant tout plus de moyens pour l’enseignement supérieur et les centres de recherche.
Si les PME peuvent constituer un important réservoir d’emploi, celles qui « produisent » l’innovation en « consomment » également beaucoup. Mais innover c’est également prendre des risques. Selon les entrepreneurs, financer le développement de ces PME ne doit donc pas être sujet à débat, l’effort doit être consenti par les pouvoirs publics s’ils veulent du résultat.
A ce niveau,les politiques sur long terme sont souvent mises en avant. D’ailleurs, la politique des brevets est fondamentale : les entreprises émergentes ne font pas que produire de la technologie, elles se chargent aussi de l’utiliser plus abondamment y compris avec des brevets acquis. Les éléments cruciaux ne sont donc pas les moyens mais les résultats. Et, pour y arriver, non seulement il faut des objectifs à chaque acteur mais également une orientation stratégique et commune à tous. Les économies d’énergies en faveur du développement durable en sont un bon exemple.