Ca y est, l’auto-entrepreneur est en marche!

Il a fait couler beaucoup d’encre et n’a pas fini de susciter de vives réactions. L’auto-entrepreneur, nouveau statut créé par le gouvernement et plébiscité à grand renfort de communication et d’information internet est officiellement entré en vigueur la semaine dernière lors du passage à la nouvelle année. Mais est-ce réellement une bonne résolution?

Le régime de l’auto-entrepreneur a de quoi faire rêver: générer un complément de revenu, créer et pouvoir tester le lancement d’une activité, simplification extrême des obligations administratives, fiscalité légére puisque que l’on paie en fonction du chiffre d’affaires que l’on réalise, etc. De quoi inspirer même les plus réticents à se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise!

Cependant, ce statut révolutionnaire n’est pas sans poser problèmes. En effet, le gouvernement par cette mesure simplifie l’accès à la création d’entreprise et semble tabler sur celle-ci pour compenser les hausses du chomage et le marasme économique ambiant qui conduira dans l’année à plusieurs vagues de licenciements.

D’autres, comme les artisans, pensent qu’ils vont subir injustement une concurrence déloyale de la part des ces « nouveaux-nés », qui auront en définitive beaucoup moins de contraintes et de charges pour pouvoir exercer leurs activités.

Enfin, le Syndicat National Unifié des Impôts (SNUI) crie au scandale égalitaire. En effet, l’auto-entrepreneur sera privilégié grâce à un forfait social et fiscal. Pour le SNUI, rien ne justifie en effet que ce nouveau statut soit déconnecté des règles en vigueur de droit commun, une façon peut-être déguisée de dénoncer le traitement de faveur accordé aux auto-entrepreneurs, et par la même un futur manque à gagner pour notre cher Trésor Public.

Affaire à suivre pour les retombées économiques impulsées par ce nouveau statut au cours du premier trimestre 2009…

 

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