Le choix de la meilleure forme sociale est souvent difficile lorsqu’on lance son activité. Créer son propre business implique de faire des choix judicieux et éclairés, en particulier lorsque ces derniers impactent l’avenir de votre entreprise pendant une période plus ou moins longue. Idéales pour créer une société, l’EURL et la SARL permettent de lancer rapidement une entreprise et de la développer sereinement.
Quelle différence entre l’EURL et la SARL ?
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée et la société à responsabilité limitée sont des structures sociales qui correspondent à la même entité juridique. La différence entre les deux concerne seulement le nombre d’associés impliqués dans la constitution du capital.
Alors que l’EURL est une société unipersonnelle qui n’admettra qu’un associé unique, la SARL voit sont capital constitué par un nombre d’associés compris entre 2 et 100. C’est donc uniquement cette différence qui caractérisera chacune des deux sociétés.
Zoom sur la responsabilité des associés dans la SARL et l’EURL
Les sociétés de personnes que représentent l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée et la société à responsabilité limitée sont caractérisées par la responsabilité limitée dont bénéficient leurs associés. En pratique, seul l’apport que ces derniers ont effectué au capital social pourra servir de garantie de paiement aux créanciers en cas de faillite de la société.
Les différents apports réalisés par les associés
Dans le cadre d’une EURL, l’associé unique peut effectuer deux types d’apports. Les apports en numéraire sont les plus courants. Ils consistent en une somme d’argent déposée sur le compte bancaire de la société, chez un notaire ou à la caisse des dépôts et consignations lors de la création de la société, ou en cours de vie sociale dans le cadre d’une augmentation de capital social.
Les apports en nature, quand à eux, consistent en un certain nombre de biens apportés à la société. Ces derniers peuvent être corporels ou incorporels, meubles ou immeubles, fongibles ou non fongibles. Lorsque leur valeur est trop élevée, ils sont évalués par un commissaire aux apports avant d’entrer dans le capital de l’entreprise.
La SARL connait ces deux types d’apports, auxquels s’ajoutent les apports en industrie. Dans un tel cas, l’apport de l’associé est représenté par la mise à disposition à la société de main d’œuvre, d’expertise ou de connaissance. Ces apports ne donnent pas lieu à une évaluation dans le capital social, mais ils ouvrent néanmoins droit pour l’associé à un certain nombre de parts sociales.
L’engagement de la responsabilité des associés à hauteur de leurs apports
Les différents apports constituent le capital social de l’entreprise, qu’il s’agisse d’une EURL ou d’une SARL. En cas de procédure collective menant à une liquidation judiciaire, le montant du capital social servirait de garantie aux créanciers impayés. Ces derniers ne pourraient ainsi pas saisir les biens personnels des associés, en application du principe de la limitation de leur responsabilité.
Le capital social représente donc un excellent moyen de rassurer ses créanciers dans le cadre d’une société EURL SARL. Le choix entre ces deux formes sociales devra donc seulement être effectué en considération du nombre d’associés qui prévoient d’entrer dans la formation du capital.