Les incubateurs, les couveuses et les pépinières d’entreprises sont des dispositifs visant à aider le créateur d’entreprise à différents moments de la création. Les principaux intéressés ne sont pas toujours bien au fait des différences existant entre ces structures, et ont tendance à les mélanger. En effet, de réelles dissemblances existent car ces organisations n’ont pas la même vocation. Explications.
Les incubateurs d’entreprises
Ils peuvent être privés ou bien publics. Ils s’adressent plutôt aux personnes désireuses de créer une entreprise dans des domaines techniques et scientifiques et sont souvent situés à proximité des sites scientifiques, des centres de recherche…
Les incubateurs ont pour vocation d’aider les créateurs à valider leur idée, avant la création d’entreprise à proprement parler. Ils apportent aux créateurs des conseils pour leur création, de l’aide pour rechercher des
s, des partenaires, pour valider la faisabilité du projet… Les créateurs ont accès à une ligne Internet, un fax, un téléphone mais leur future entreprise n’est pas hébergée physiquement dans les locaux de l’incubateur.On les appelle aussi des « centres de ressources » ou des « avant pépinières », accueillant le projet dans l’œuf, de l’idée jusqu’à sa réalisation. Les incubateurs d’entreprise apportant conseil et soutien aux créateurs, ils ne prennent pas de risques à proprement parler.
2. Les pépinières d’entreprise
Les pépinières d’entreprises
Les pépinières sont des structures d’accueil et d’accompagnement des jeunes entreprises. Les créateurs peuvent les solliciter juste après la création de leur entreprise, pendant les premiers mois ou parfois même les premières années d’activité.
Les pépinières proposent aux créateurs un hébergement physique de leur entreprise, ainsi qu’un secrétariat, des photocopieuses… Ces services collectifs et partagés par les jeunes créateurs visent à renforcer les chances de succès de l’entreprise dans ses premiers mois d’activités, qui sont souvent les plus cruciaux.
Cependant, contrairement aux couveuses, les pépinières d’entreprise ne prennent pas de risque, car leur existence et leur réussite ne sont pas subordonnées à celles de jeunes entreprises qu’elles accueillent.
3. Les couveuses d’entreprise
Les couveuses d’entreprises
Elles sont aussi appelées « entreprises à l’essai ». Ce sont en fait des tests grandeur nature d’une activité car les entreprises sont accueillies pendant leur création et jusqu’à leur immatriculation au Registre des Commerces et des Sociétés (RCS).
Le porteur du projet est rémunéré, mais il peut aussi être salarié de la couveuse, stagiaire de la formation professionnelle, ou encore emploi-jeune. La structure gère notamment les aspects comptables, sociaux et juridiques de la jeune entreprise. C’est en cela que, contrairement aux autres structures, la couveuse d’entreprise prend des risques.
L’hébergement est souvent limité à 6 mois ou à 1 an.