Créer sa propre entreprise figure aujourd’hui parmi les objectifs professionnels des jeunes. Pourtant, la création ne s’avère pas facile. C’est pourquoi des dispositifs d’aide ont été mis en place. Ils accompagnent l’entrepreneur tout au long du projet, à travers les aspects techniques, financiers et juridiques.
Un peu plus de la moitié, pour être exact 51%, des jeunes Français âgés de 18 à 24 ans rêvent de monter leurs propres affaires. Aujourd’hui, la création d’entreprise est de plus en plus pratiquée en France. Les résultats chiffrés de la création d’entreprise sont d’ailleurs satisfaisants. Le système rencontre toutefois quelques difficultés, spécifiquement dans la durée. En effet, 1 entreprise sur 3 disparaît avant ses 3 ans. 50% ne tiennent pas plus de 5 ans et même celles-ci atteignent cette durée d’existence, seulement 4% d’entre elles créent des emplois.
Parmi les entreprises créées, 74% sont des entreprises individuelles avec moins de 8 000 euros de capitaux propres. Il est donc nécessaire d’installer une procédure formalisée et financée de bilan de compétences entrepreneuriales. Mais l’entrepreneur n’y arrivera pas tout seul. C’est pourquoi, outre l’intervention de l’Etat, plusieurs associations peuvent l’aider dans l’accomplissement de sa mission. Les créateurs qui acceptent d’être accompagnés bénéficient d’aides financières.
La BGE ou boutique de gestion en fait partie. 1 porteur de projet sur 2, se faisant assister par cette association, bénéficie d’un accompagnement en amont. Ainsi, 30% des promoteurs parviennent à créer leur entreprise avec un taux de vie sur 3 ans de 80%. La BGE est non seulement un partenaire financier, mais aussi technique. Elle guide dans la clarification du projet, la validation des objectifs et la définition du plan de travail en fonction de la capacité personnelle du dirigeant et le potentiel du dossier.
A ce propos, une nouvelle loi concernant l’accompagnement des créateurs sera adoptée. Selon Jean-Charles Taugourdeau et Fabrice Verdier, les deux députés chargés de passer en revue les dispositifs d’aide à la création d’entreprise, l’accompagnement d’un dispositif d’aide devrait être obligatoire, en contrepartie du versement de subventions publiques. De plus, la législation autorise actuellement les mineurs de 16 ans à créer et à gérer une entreprise. D’où la nécessité d’accompagnement.
Une fois cette étape technique franchie, il est nécessaire d’analyser le marché dans lequel la société va évoluer. Définir une stratégie commerciale, dresser un business plan, choisir son statut juridique parmi les différents proposés : EURL, EIRL, SARL… Depuis 2009, le statut de l’auto-entrepreneur est désormais disponible.