320 000 auto-entrepreneurs en 2009 au lieu des 200 000 attendus. Même si la traduction de cette statistiques en termes de chiffre d’affaires n’est pas aussi satisfaisante que ce que le gouvernement pouvait souhaiter à son lancement, personne ne peu contester qu’en termes de simplification des démarches de création d’entreprise le jeune statut a bien joué son rôle.
Il aura suffit d’une année pour que le dispositif de l’auto-entrepreneur fasse les preuves de son efficacité. Elaboré pour simplifier, favoriser la création d’entreprise, le statut lancé en janvier 2009 a permis la création de près de 320 000 auto-entreprises !
C’est lui qui a permis au nombre de créations d’entreprise d’atteindre le niveau record de près de 580 200 créations. Les auto-entreprises représentant en effet plus de 55% de ce bilan !
Sans l’auto-entrepreneur, les statistiques de l’entreprenariat de 2009 était en régression par rapport à 2008 (il s’était créé 327 000 entreprises en 2008, contre environ 260 000 en 2009 si on exclu les auto-entreprises).
Evidemment, les chiffres concernant les déclarations de chiffre d’affaires permettront de discuter des résultats du jeune statut en termes de création réelle d’activité. Mais en tant que dispositif d’aide à la création d’entreprise, personne ne saurait contester que l’auto-entrepreneur à pleinement joué son rôle.
Il ressort des différentes études menées en 2009 au sujet de l’auto-entrepreneur, que ce régime est un bon moyen de s’assurer un complément de revenu (pluri-activité) ou de tester une idée – notamment du fait de la faible prise de risque qu’il permet d’un côté, mais de la limite de chiffre d’affaires qu’il impose de l’autre – avant de se lancer dans la création d’entreprise au sens traditionnel du terme.