Créer son activité est un fait, une fois le projet validé, les finances obtenues, il est temps d’accomplir quelques formalités pour pouvoir concrètement commencer à exercer. Explications.
Suivant l’activité choisie, les chefs d’entreprise en devenir doivent obligatoirement s’immatriculer 1 ou 2 fois auprès des repertoires officiles. C’est par exemple le cas pour les artisans-commerçants ou dirigeants dont l’activité est inscrite dans les métiers de l’artisanat. Ceux-ci doivent donc procédé à une double immatriculation, l’une doit être faite auprès du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), l’autre effectué auprès du Répertoire des Métiers (RM).
Pas de panique quoi qu’il en soit! Avant les années 80, les formalités de création d’entreprise étaient beaucoup plus drastiques. En effet, tout nouvel entrepreneur devait s’adresser aux divers organismes tels que les Impôts, l’URSSAF, greffe du tribunal, chambre de métiers, chambre de commerce et d’industrie, etc. Cela ressemblait à un vrai parcours du combattant ou aux 12 travaux d’Hercule.
Aujourd’hui, des organismes ont été spécialement créés pour accomplir le plus gros des formalités: les Centres de Formalités des Entreprises, appelés également CFE. Partenaires privilégiés des entrepreneurs à tous les stades de la vie de leurs entreprises, les CFE sont nés en 1981 pour offrir un guichet unique aux entrepreneurs, las de devoir effectuer leurs démarches et formalités auprès d’une infinité d’interlocuteurs différents.
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